Marché de créateur.ice.s du Textile Lab du 3 juin 2023 à Lyon : de riches découvertes

Le Textile Lab organisait son Marché de créateur.ice.s le samedi 3 juin 2023, dans ses locaux du 35 rue Leynaud, dans le 1er arrondissement de Lyon, avec la participation d’une dizaine de jeunes pousses du secteur textile innovant et éco-responsable, l’occasion de flâner utilement.

Un debrief de la visite s’impose. Ainsi que pour la qualité de l’accueil plein de pédagogie que les exposant.e.s nous ont réservé.

Les pochettes pour tablettes de TEST (Techniques Expérimentales Sur Textiles) Éphémères
TEST (Techniques Expérimentales Sur Textiles) Éphémères, équipe de deux créatrices talentueuses, teste depuis quelques mois des techniques anciennes et naturelles de teinture des tissus, et propose déjà à la vente le fruit de ses travaux avec une gamme d’objets du quotidien, pratiques, chics et élégants, des pochettes pour tablettes ou ordinateurs (du 10 au 16 pouces), des bananes pratiques, et des porte-cartes. Ici pas de fund raising à plusieurs millions d’euros pour un proof of concept aux calendes grecques, ici, le résultat est tangible, immédiatement et beau.
Les pochettes pour tablettes, dont le design, abouti, est prometteur et riche, sont réalisées avec des tissus de draps en coton,  » re-upcyclés  » , et teints manuellement, avec des pigments naturels, tirés des plantes ou d’insectes, tels que la cochenille. Elles sont matelassées avec de la ouate. Made in France, et même Made in Lyon. Sans tambours ni trompettes, mais à un rythme fou finalement, une start-up de l’utile dont nous espérons que les tests se poursuivront avec d’autres objets qui trouveront leurs nombreux clients à Lyon, et de par le vaste monde.
TEST Éphémères se trouve ici : https://www.instagram.com/test.ephemeres/


ngg_shortcode_0_placeholder

Les cactus en crochet de Senorita Crochet
Senorita Crochet est sans doute l’inventrice des cactus les plus moelleux du monde, remplis de ouate, pensés, conçus, et réalisés au crochet, par Belen GARCIA JIMENEZ, spécialiste en Histoire de l’Art, qui ne perd pas une seconde, et fait avancer ses cactus au rythme de son aiguille à crochets, pour créer un univers coloré et apaisant, depuis une dizaine d’années désormais, tout en conversant avec le visiteur intrigué par ce miracle créatif.
On retrouvera Senorita Crochet sur son site ici http://www.SenoritaCrochet.com.

Les bustiers de Maison Apolline
Maison Apolline est née grâce à Manon, qui dessine, conçoit et réalise elle-même les bustiers, les chouchous ou encore les tote-bags, avec des tissus, des velours, qu’elle chine sans relâche, à la recherche de l’inspiration et de la qualité. Née en 2021-2022, Maison Appoline connaît déjà de beaux succès de vente sur les réseaux sociaux, et via son site web, qui fait aussi office de e-shop ou site de e-commerce. Un univers chatoyant, presque rétro, fleuri, printanier, simple et heureux. Maison Appoline produit à la commande.
Vous brûlez d’impatience de passer commande ? C’est ici : www.maisonapolline.fr

Les vêtements uniques up-cyclés de Lauda Clothes
Lina a créé Lauda Clothes en 2018, et propose des pièces uniques, sur la base de vêtements up-cyclés, qu’elle transforme, avec un fil et une aiguille, son imagination, son travail, sa créativité, son énergie et sa flamme, en Ardèche, où elle retrouve la vérité de la terre et de l’herbe sous ses pieds chaque matin, avec la rosée en prime. Sa grand-mère qui cousait, ses séjours à Bali et à Berlin ont joué un rôle dans la naissance de son entreprise. La conviction aussi que le monde a changé et que l’on ne peut plus produire autant de vêtements dont un pourcentage ahurissant finît à la décharge.
Chacune de ses créations est évidemment unique, et peut être achetée ici https://www.laudaclothes.com.


ngg_shortcode_1_placeholder




Silk In Lyon 2021 : Things with souls, Butterties


ngg_shortcode_2_placeholder




Silk In Lyon 2021 : Silk me Back


ngg_shortcode_3_placeholder




Silk In Lyon 2021 : Imopée


ngg_shortcode_4_placeholder




Silk In Lyon 2021 : Emotis


ngg_shortcode_5_placeholder




Silk In Lyon 2021 : Descours et Genthon


ngg_shortcode_6_placeholder




Silk In Lyon 2021 : Bahor


ngg_shortcode_7_placeholder




“Yves Saint Laurent, Les coulisses de la haute couture à Lyon : l’exposition à ne pas manquer au Musée des Tissus du 9 novembre 2019 au 8 mars 2020

L’exposition “Yves Saint Laurent, Les coulisses de la haute couture à Lyon”, consacrée au travail d’Yves Saint-Laurent de 1962 à 2002, a lieu au Musées des Tissus de Lyon du 9 novembre 2019 au 8 mars 2020.
Cette exposition met en lumière les liens étroits entre les créations du Maître, et les soyeux lyonnais, les fabricants et fournisseurs des tissus et étoffes de la région.
Vingt-cinq silhouettes sont exposées, dans une mise en scène en 4 parties de Nathalie Crinière, et scandent le processus créatif d’Yves Saint Laurent en mettant à l’honnneur 8 maisons lyonnaises (soyeux, converteurs et intermédiaires). Une immersion dans un atelier permet, par exemple, de comprendre la différence entre un taffetas et une mousseline.
L’exposition des 25 silhouettes s’accompagne d’échantillons de textiles, de croquis originaux, de photographies et documents d’archives inédits et aussi d’interviews filmées de collaborateurs d’Yves Saint Laurent et des fabricants de tissus.
La célèbre robe de mariée de 1980 est ainsi exposée, hommage aux poêtes qu’Yves Saint-Laurent admirait, et qui l’inspraient. Cette robe a été réalisée grâce à la collaboration de cinq maisons lyonnaises : Abraham, Bianchini-Férier, Bucol, Hurel et Mérieux.

Commissariat :
Esclarmonde MONTEIL ,
directrice du Musée des Tissus de Lyon,
conservateur en chef du patrimoine

Aurélie SAMUEL ,
directrice des collections du Musée Yves Saint
Laurent Paris, conservateur du patrimoine

Scénographie
Agence NC,
Nathalie CRINIÈRE

Lieu : Musée des Tissus, 34 rue de la Charité, Lyon 2ème
Dates : du 9 novembre 2019 au 8 mars 2020
Site : www.museedestissus.fr
Horaires : du mardi au dimanche de 10h à 18h
Tarifs : 12 euros – gratuit pour les moins de 12 ans




Conférence : la ré-architecture vue par ARCHIGROUP, dans le cadre de FACADES2BUILD

Conférence : la ré-architecture vue par ARCHIGROUP, Denys Léger, architecte et Président de Archigroup, dans le cadre de FACADES2BUILD, les journées professionnelles et techniques de la façade, Lyon, Centre des Congrès, Cité Internationale, 28 et 29 novembre 2018

Denys Léger, Président de ARCHIGROUP
Denys Léger, Président de ARCHIGROUP

De la réhabilitation à la ré-architecture

Dans les années 1970-1980, l’accent fût mis sur la gestion et le traitement des espaces inutiles. La façade était considérée comme un élément parmi tant d’autres.

Parmi les projets du cabinet, plusieurs ont en commun de s’être orientés sur la notion de réarchitecture et d’avoir eu une démarche spécifique pour conférer à la façade un rôle actif et une place finalement centrale. La réarchitecture s’emploie à la création de valeur, d’usages, et d’évolution des usages.

Le premier exemple de projets réalisés dans cet esprit est celui du bâtiment K-West, à Limonest, conçu en 1985, et qui a fait l’objet d’une réarchitecture, sur la base d’une nouvelle division des espaces à disposition, afin de le relouer.
Dans le budget initial, la rénovation des façades n’était pas prise en compte. Dans un second temps, la façade fût prise en compte, avec un budget alloué de 14€/m2, et permît de relouer plus facilement les différents espaces du bâtiment, en l’ayant rendu plus vivant et plus attrayant, en jouant sur les effets des reflets différents au cours du temps par le jeu de la lumière extérieure et de l’ensoleillement. Pour la maîtrise d’ouvrage, la façade représente bel et bien un enjeu et traiter cet enjeu est un vrai plus.

Un second exemple de cette démarche est donné avec le bâtiment du Crédit Agricole de Savoie, à Annecy, d’une surface de 12000 m2 pour 600 personnes, et conçu sur un systême de poteaux-poutres. Il n’y a pas d’ouvrant, et aucun store, ce qui est d’un inconfort total pour les occupants.
Le chantier sera réalisé sur le site occupé et 250 personnes vont aller travailler ailleurs pendant sa réalisation. Dans ce contexte, un des critères de réusssite du projet est la rapidité. Ce besoin, cette exigence de rapidité va trouver sa solution dans l’invention de la façade-cadre, constituée par une trame d’une longueur de 2,70 mètres, en ossature bois, avec des allèges et un remplissage en verre, avec une PSO, Protection Solaire. Désormais, chaque usager peut ouvrir et baisser ses stores.
La façade a représenté 35% du budget de l’opération, soit 350€/ m2 SDP sur les 750 m2 de la façade.

Un troisième exemple est celui d’un bâtiment dans le 13ème arrondissement de Paris, dans lequel le groupe Malakoff-Médéric est copropriétaire et investisseur. À l’origine, ce bâtiment a été conçu par un architecte reconnu des années 1970, Maurice Le Varennac. C’est un vrai actif qui nécessite une nouvelle façade, et qu’il faut conserver comme patrimoine architectural des années 1970. Une première phase de l’opération va être le désamiantage pour un montant de 7 millions d’euros. En gardant l’esprit de l’écriture architecturale des années 1970, et en s’appuyant sur une réflextion relative à la lumière, sur la géométrie des pièces, l’opération va se poursuivre avec une isolation thermique d’une épaisseur de 20 cm et un habillage en alucobon, donnant une apparence métallique, pour un coût de 510 euros / m2, redonnant à l’ensemble une nouvelle attractivité, une sobriété et une pérennité.

Un quatrième exemple est celui du siège du Crédit Agricole du Sud-Est à Champagne au Mont d’Or, sur 11 hectares, constitué par des bâtiments, une trame verte, et qui ressemble finalement à un blockhaus de 30000 m2.
La problématique apparente n’est pas la façade, mais plutôt le temps nécessaire pour traverser le bâtiment, soit 15 bonnes minutes.
La solution a été de créer un hub central, permettant une meilleure circulation dans le siège, avec la centralisation dans cet espace créé, des services utilisés en commun par les différentes unités de la banque.




Le SIDO, du 10 au 11 avril 2019, l’évènement du futur, à Lyon, Cité Internationale

Le SIDO, IoT – AI – ROBOTICS ouvre les portes de sa 5ème édition les 10 et 11 avril 2019, à la Cité Internationale de Lyon, et double sa surface d’exposition, consacrant d’ores et déjà le succès de cette importante manifestation.

Le SIDO est un véritable creuset de l’innovation, dans le top 5 européen des évèvements IoT s’enrichit en proposant un rendez-vous « Technologies & marchés » unique sur le Vieux Continent, en combinant la Robotique, l’IoT et l’IA (Intelligence Artificielle). Le SIDO réunit tous les composants de cette transformation systémique pour permettre la construction de solutions complètes et connectées d’automatisation et de digitalisation.

Les 10 et 11 avril 2019, le SIDO rassemblera plus de 400 exposants experts en IoT, Robotique et IA, plus de 10000 décideurs, et acteurs de l’innovation, 200 intervenants internationaux, ainsi que le sommet des Top executives IoT, IA et Robotique, autour de 7 univers sectoriels (Industry & Supply chain, Transport, Energy – Infrastructure – Building, Agritech & Foodprocessing, Smart city – Mobilité, Healthcare, Consumer Experience), 40 conférences et plus de 100 startups internationales.

Le SIDO structure 3 marchés esentiels pour le futur de l’économie.
Le premier de ces marchés est celui de l’IoT, avec une croissance de 10% par an, surtout dans l’industrie, avec un parc de 35 milliards d’unités prévues pour 2030 (source Idate, janvier 2018.
Selon l’étude de Wawestone, les bénéfices les plus importants attendus par les dirigeants d’entreprises sont notamment des nouveaux produits et services, de nouvelles manières de travailler, une automatisation des processus, l’amélioration de la satisfaction client, un meilleur usage des actifs industriels.
Le second marché est celui de la robotique, dont la partie industrielle a vu son volume annuel doubler en 5 ans, pour atteindre 40 milliards USD en 2017. Plus de 60% des plus grandes entreprises industrielles seront équipées en 2019 (source IDC, janvier 2016). La robotique et l’IA concerne aussi les PME et les PMI, grâce à la robotique collaborative avec une croissance de plus de 50% chaque année depuis 2010. Le marché des « cobots » (robots collaboratifs) a atteint 176;7 millions USD en 2016, et devrait représenter plus de 4 milliards USD en 2023.
Dans le domaine des services, l’impact est déjà présent dans la médecine, les transports et la mobilité, la sécurité, et ce marché représente déjà 9 milliards USD, avec une croissance annuelle de plus de 20% depuis plusieurs années.

Le troisième marché est celui de l’intelligence artificielle ou IA, avec le big data, le deep learning, et l’augmentation de la puissance de calcul et de stockage, liée au cloud et à l’hyperconnectivité des équipements, avec des applications très concrètes. Ce marché devrait représenter 11 milliards USD (source : Tractica 2017).
L’IA transforme déjà 4 briques, 4 composants de l’IoT et de la Robotique : la perception cognitive, les analyses et traitements des données, l’apprentissage automatique et le traitement automatique du langage.

Le programme complet des conférences est ici.

La liste des startups présentes est ici.

La liste de toutes les entreprises présentes est ici.

Il est possible d’obtenir un badge visiteur ici.

Lieu : Cité Internationale de Lyon
Accueil Terreaux – Forum 1/2/3 – 4/5/6 au 50 Quai Charles de Gaulle, 69006 Lyon

Dates et horaires : Mercredi 10 avril 2019 de 08H30 à 18H00 et Jeudi 11 avril 2019 de 08H30 à 18H00.