Conférence : la ré-architecture vue par ARCHIGROUP, Denys Léger, architecte et Président de Archigroup, dans le cadre de FACADES2BUILD, les journées professionnelles et techniques de la façade, Lyon, Centre des Congrès, Cité Internationale, 28 et 29 novembre 2018

De la réhabilitation à la ré-architecture

Dans les années 1970-1980, l’accent fût mis sur la gestion et le traitement des espaces inutiles. La façade était considérée comme un élément parmi tant d’autres.

Parmi les projets du cabinet, plusieurs ont en commun de s’être orientés sur la notion de réarchitecture et d’avoir eu une démarche spécifique pour conférer à la façade un rôle actif et une place finalement centrale. La réarchitecture s’emploie à la création de valeur, d’usages, et d’évolution des usages.

Le premier exemple de projets réalisés dans cet esprit est celui du bâtiment K-West, à Limonest, conçu en 1985, et qui a fait l’objet d’une réarchitecture, sur la base d’une nouvelle division des espaces à disposition, afin de le relouer.
Dans le budget initial, la rénovation des façades n’était pas prise en compte. Dans un second temps, la façade fût prise en compte, avec un budget alloué de 14€/m2, et permît de relouer plus facilement les différents espaces du bâtiment, en l’ayant rendu plus vivant et plus attrayant, en jouant sur les effets des reflets différents au cours du temps par le jeu de la lumière extérieure et de l’ensoleillement. Pour la maîtrise d’ouvrage, la façade représente bel et bien un enjeu et traiter cet enjeu est un vrai plus.

Un second exemple de cette démarche est donné avec le bâtiment du Crédit Agricole de Savoie, à Annecy, d’une surface de 12000 m2 pour 600 personnes, et conçu sur un systême de poteaux-poutres. Il n’y a pas d’ouvrant, et aucun store, ce qui est d’un inconfort total pour les occupants.
Le chantier sera réalisé sur le site occupé et 250 personnes vont aller travailler ailleurs pendant sa réalisation. Dans ce contexte, un des critères de réusssite du projet est la rapidité. Ce besoin, cette exigence de rapidité va trouver sa solution dans l’invention de la façade-cadre, constituée par une trame d’une longueur de 2,70 mètres, en ossature bois, avec des allèges et un remplissage en verre, avec une PSO, Protection Solaire. Désormais, chaque usager peut ouvrir et baisser ses stores.
La façade a représenté 35% du budget de l’opération, soit 350€/ m2 SDP sur les 750 m2 de la façade.

Un troisième exemple est celui d’un bâtiment dans le 13ème arrondissement de Paris, dans lequel le groupe Malakoff-Médéric est copropriétaire et investisseur. À l’origine, ce bâtiment a été conçu par un architecte reconnu des années 1970, Maurice Le Varennac. C’est un vrai actif qui nécessite une nouvelle façade, et qu’il faut conserver comme patrimoine architectural des années 1970. Une première phase de l’opération va être le désamiantage pour un montant de 7 millions d’euros. En gardant l’esprit de l’écriture architecturale des années 1970, et en s’appuyant sur une réflextion relative à la lumière, sur la géométrie des pièces, l’opération va se poursuivre avec une isolation thermique d’une épaisseur de 20 cm et un habillage en alucobon, donnant une apparence métallique, pour un coût de 510 euros / m2, redonnant à l’ensemble une nouvelle attractivité, une sobriété et une pérennité.

Un quatrième exemple est celui du siège du Crédit Agricole du Sud-Est à Champagne au Mont d’Or, sur 11 hectares, constitué par des bâtiments, une trame verte, et qui ressemble finalement à un blockhaus de 30000 m2.
La problématique apparente n’est pas la façade, mais plutôt le temps nécessaire pour traverser le bâtiment, soit 15 bonnes minutes.
La solution a été de créer un hub central, permettant une meilleure circulation dans le siège, avec la centralisation dans cet espace créé, des services utilisés en commun par les différentes unités de la banque.

Le Groupe Progrès et le Club de l’Ours organisent les Trophées du Bâtiment et de l’Immobilier qui seront remis le jeudi 23 mai 2019, à partir de 19h30, au Centre des Congrès, Cité Internationale de Lyon.

Huit trophées et un coup de coeur seront attribués aux entreprises retenues par le jury.
Trophée du bâtiment connecté
Trophée de l’immobilier d’entreprise
Trophée de l’environnement
Trophée de l’efficacité énergétique
Trophée de la réhabilitation
Trophée du logement social
Trophée de la réalisation architecturale
Trophée de l’aménagement extérieur et paysagisme
Coup de cœur du jury

Les partenaires de cette soirée sont le GRDF, La Banque des Territoire / Groupe Caisse des Dépôts, Colas Rhône-Alpes Auvergne, le Groupe Valentin, Kiloutou, et L’Auxiliaire BTP.

Inscription ici.

Lavinia Sciacchitano, architecte, tiendra une conférence « Salon du meuble de Milan » dans le cadre de la 3ème Journée Mondiale du Design Italien, ou Italian Design Day, organisé en équipe par le Ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, le Ministère pour les Biens et les Activités Culturelles, et la Triennale de Milan.
Le Salon du Meuble de Milan, qui se tiendra du 9 avril au 14 avril 2019 est un des moments phares de la saison internationale du mobilier et du design, vitrine par excellence de la maestria des fabricants et designers italiens en matière de mobilier, d’aménagement de l’intérieur, et de décoration.
Être présent au Salon du Meuble de Milan est souvent un premier pas vers la reconnaissance internationale. C’est aussi une plateforme fondamentale pour créer le design de demain en relation avec toutes les interactions socio-culturelles et technologiques à l’oeuvre.

Conférence : « Salon du meuble de Milan »
Date et heure : jeudi 21 mars 2019, à 17h00
Lieu : Bibliothèque de l’Institut Culturel Italien, 16, rue François Dauphin, 69002 Lyon
Organisateur : Institut Culturel Italien et Italian Design Day
Site web : https://iiclione.esteri.it/iic_lione
Entrée libre sur inscription préalable ici.

La Hall Tony Garnier accueille du jeudi 24 mai au dimanche 27 mai 2018, de 10h00 à 19h00, la 1ère édition du Salon Art&Déco de Lyon, pendant laquelle environ 150 exposants, issus de 4 univers Art&Déco, Accessoires déco, Aménagement, Artisanat d’art et Mobilier, pourront rencontrer les nombreux visiteurs attendus. L’entrée est à 5 euros par personne pour la journée.

Les visiteurs auront aussi l’occasion d’assister ou de participer aux différentes animations prévues lors de ces 4 journées.

Les tables rondes ont lieu chaque jour du salon et durent environ 1 heure, 2/3 d’échange avec Clémence Blanchard ou Nathalie Soubiran -rédactrices en chef du magazine – et les intervenants avec une présentation concrète en images des projets réalisés, et 1/3 de questions/réponses avec le public.

Horaires et thématiques des tables rondes quotidiennes
11h00 – Les secrets d’une cuisine belle et fonctionnelle
14h00 – L’optimisation de l’espace
16h00 (15h30 le jeudi 24 mai) – Le choix des couleurs

Une autre grande animation proposée lors du Salon Art&Déco est le « Coaching Déco » personnalisé et gratuit avec Stéphane Millet de La Maison France 5, qui aura lieu le jeudi 24 mai personnalisés et gratuits ! Apportez vos plans, photos, projets et idées : ils serviront de base aux entretiens individuels gratuits de 20 minutes environ !

Des « rendez-vous Archis » complètent ce dispositif, du vendredi 25 au dimanche 27 mai, avec des architectes du site RencontreunArchi.com qui proposent des « rendez-vous Archis » de 20 minutes pour permettre aux visiteurs de concrétiser tous leurs projets.

GRDF présentera le jeudi 24 mai 2018 une conférence-débat sur l’usage des poêles et cheminées au gaz naturel, animée par Emmanuel BAVOUX (GRDF) et Gaëtan TESTA (SPARTHERM), de 16H30 à 17h30.
La conférence est suivie d’un cocktail, jusqu’à 19h00, autour d’une plancha… au gaz naturel.
GRDF sera évidemment présent pour rencontrer le public, chaque jour pendant toute la durée du salon.

Plus d’informations c’est ici.
Gagner du temps en achetant son billet à l’avance, online, c’est ici.

Les grands univers présents sur le Salon Art&Déco
Accessoires déco
Luminaires, tissus d’ameublement, linge de maison, arts de la table, objets décoratifs, senteurs d’ambiance…

Mobilier
Meubles de salon, chambres, dressings, mobilier d’extérieur…

Aménagement
Cuisines, salles de bains, revêtements de sols, verrières, peintures, cheminées, piscines…

Artisanat d’art
Artisans tapissiers, ferronniers, galeristes d’art, céramistes, ébénistes, doreurs, mosaïstes, verriers, vitraillistes, miroitiers, sculpteurs, encadreurs…

Ce sont presque 200 exposants qui accueilleront les visiteurs, professionnels, prescripteurs, économistes de la construction, architectes, et constructeurs, lors d’ARCHITECT@WORK à Lyon, Halle Tony Garnier, 20, place Charles et Christophe Mérieux, les 7 et 8 juin 2018 de 10h00 à 19h00.

Ces exposants viennent de France pour un peu plus de la moitié d’entre eux, et les autres exposants viennent généralement des pays limitrophes, avec une forte présence italienne (environ 20 exposants), belge (une quinzaine), et allemande (une dizaine).
Les entreprises de la région, ou implantées dans la région, sont presqu’une trentaine, on notera ZILTEN, SLV, SIVALBP, ASTRO LIGHTING by RE MAJEUR, MIROITERIE PAULHAC, NIKO, METU SYSTEM, MARCAL, MALERBA, CORIAN by IMAGE, CLEAF by HUBLER, HORIZAL, ATLANTIC SFDT, ESPACE CLOISON, DOMODECO, DACRYL, CLOISOR, BAUWERK PARQUET, BARILLET, BOLON by ARTEPY, ARCHIPEL LIBRAIRIE, ALPAC, STEEL COLOR by ALMET, CERAMIQUE DE HAUTE LOIRE, ATC AEROTEXTILE CONCEPT.

ARCHITECT@WORK est un salon habituellement intense en relations clients, avec une architecture qui séduit les exposants, qui disposent tous du même type de stands, avec un espace toujours très ouvert, dans lequel le passage est toujours fluide.
Une des grandes réussites de ce salon est aussi d’offrir aux visiteurs des expositions et des conférences, qui enrichissent l’approche du métier, de la pratique, de manière concrète et conceptuelle.

Cette année, le salon décline pas moins de 3 expositions :
1. SO FLEX – Matériaux souples dans un monde de brutes
Une exposition présentée par le Centre de Ressources INNOVATHÈQUE du FCBA
2. Exposition photographique : Regard sur 10 ans d’architecture par Michel Denancé
3. ART by CYRILLE ANDRÉ : souhaitant faire le lien entre l’art et l’architecture, ARCHITECT@WORK Lyon 2018 présentera des œuvres monumentales du sculpteur Cyrille André.

Parallèlement à ces expositions, 5 conférences auront lieu.

Conférences du jeudi 7 juin 2018, ARCHITECT@WORK
1. Des matériaux innovants en flexion, par Jérôme Toulouse, designer matériaux, process & systèmes chez Innovathèque, le jeudi 7 juin 2018, à 11h00
2. Les influences des couleurs sur le bien-être et la productivité, par Jean-Gabriel Causse, designer – spécialiste couleurs, le jeudi 7 juin 2018, à 15h00
3. Nature et Matières, par Corinne Vezzoni, architecte, Corinne Vezzoni & Associés, le jeudi 7 juin 2018, à 17h00

Conférences du vendredi 8 juin 2018, ARCHITECT@WORK
1. Architectures vernaculaires et contemporaines en fibres végétales, par Romain Anger, Amàco, Directeur pédagogique et scientifique, le vendredi 8 juin 2018, à 11h00.
2. Matière(s), par Dominique Gautier, architecte dplg urbaniste, Atelier Gautier + Conquet & Associés, le vendredi 8 juin 2018, à 15h00

Le jeudi 19 novembre 2015, se tenait la 16ème conférence dédiée à l’immobilier « Innovez aujourd’hui, sécurisez vos marchés demain », organisée par ADEQUATION, dont Arnaud ANJORAS, Président associé d’ADEQUATION assuraient l’introduction et la conclusion, et Xavier LONGIN, Directeur Général Associé avec Laurent Escobar, Directeur Marketing, la présentation dynamique, et stimulante.

A partir du constat de la baisse des mises en chantier sur la France, et sur Rhône-Alpes, abordée de manière globale, et aussi selon différentes typologies de marchés, les dirigeants d’ADEQUATION posent clairement une question majeure, celle de la limite quasi physique du marché constituée par les revenus des acheteurs, revenus auxquels il faut s’adapter, en termes de coûts ou d’approches, grâce à des innovations, pour vendre et écouler plus rapidement les projets existants ou à venir (au lieu d’avoir à financer des « aides à la vente », qui sont autant de réductions de prix de commercialisation subies).

Rappelant la récente réunion de la DREAL, ils présentent les principales problématiques issues du diagnostic au nombre de 6 :
1. Le collectif de plus en plus cher dans les pôles urbains et leur périphérie
2. Le collectif moins soutenu dans les villes moyennes classées en zone B2
3. Sensiblement moins de maisons familiales en banlieue et dans le périurbain
4. Effondrement de l’individuel dans le rural depuis l’arrêt du Pass Foncier
5. Le collectif de plus en plus difficile à promouvoir aux centres-bourgs de la zone C
6. Le fort ralentissement de la construction dans les zones touristiques de montagne

L’objet de la conférence est de s’intéresser principalement à deux de ces problématiques et de présenter 7 initiatives possibles pour y répondre et pérenniser ainsi les marchés
1. Le retour mesuré de la maison en ville
2. Le logement évolutif et prêt à finir
3. Les programmes mixtes locatif social et accession abordable
4. Les opérations mixtes collectif / lot à bâtir en faubourgs et centres-bourgs
5. L’ingénierie du vivre ensemble pour des programmes plus désirables
6. La vente d’une valeur d’usage préalable à une pleine accession en secteurs tendus
7. Les méthodes de co-élaboration de projets

Il ne s’agit pas d’approches théoriques, ou de points de vue, mais bel et bien de réalisations concrètes, déjà mises en oeuvre dans le cadre d’aménagements urbains à travers toute la France, et qui gagneraient à être plus largement répandues et multipliées.

Les projets montrés, déjà réalisés, grâce à des baisses de coûts importantes, ont permis des prix de 10 à 30% inférieurs par rapport aux prix habituels du marché dans les mêmes secteurs, permettant de :
1. trouver une plus large clientèle, (c’est à dire, des clients dans tous les déciles de revenus pour certains, ou dans plus de déciles pour d’autres);
2. vendre plus rapidement tous les offres des programmes et projets concernés.
3. rendre plus désirables les programmes immobiliers proposés.

Dans le cadre du salon Eurobois 2015, mercredi 04 mars 2015, FIBRA (la FIlière Bois Rhône-Alpes) organisait la conférence « Immeubles de grande hauteur en bois : la filière bois se mobilise », avec Monsieur Dominique MILLEREUX, Secrétaire Général de la FIBC (Fédération de l’Industrie Bois Construction) et conseiller technique du Plan « Industries du bois », comme intervenant.

Le Plan Industries du Bois s’inscrit dans les 34 plans du gouvernement pour relancer l’industrie française, et affirme le caractère central de la filière bois pour répondre à des enjeux d’ordre économique, environnemental, climatique, stratégique et marketing.

Pour réaliser une partie de ces objectifs, l’Association ADIVbois (Association pour le Développement des Immeubles à Vivre en bois), s’est constituée comme association de projet pour répondre à une commande publique : dans une première phase, d’ici 2017, construire 10 immeubles en bois, de 10 à 15 étages, puis dans une seconde phase, viser la construction d’immeubles à vivre bois de plus de 15 étages.
ADIVbois commence à regrouper des industriels, des constructeurs, des collectivités, des organisations sectorielles, des laboratoires de recherche, autant d’acteurs intervenant dans le secteur, qui devront coopérer. L’idée est de créer une dynamique pérenne, d’agglomérer les meilleures compétences, les meilleures pratiques, de les mettre à disposition du plus grand nombre, et aussi d’aller chercher des idées, des solutions à l’étranger, dans les pays qui sont déjà très avancés sur ces sujets et ces réalisations, afin de bénéficier aussi de leurs retours d’expériences.

La construction d’immeubles à vivre, en bois, de 10 à 15 étages, sera une base pour accumuler et mettre en oeuvre du savoir-faire, et aura valeur d’exemplarité pour installer le bois dans la ville, dans le paysage urbain, et pas uniquement en périphérie ou en zone rurale, en diffusant plus largement le modèle des immeubles en bois dans le coeur des cités. On visera, dans le cadre des règlements d’urbanisme existant, au développement d’immeubles de R+7, où se situe le marché.

Trois systèmes constructifs sont privilégiés :
1. le CLT;
2. les poteaux-poutres;
3. le colombage (non classique) de grande portée, tel que celui utilisé pour le siège de l’INPI.

La technique de l’ossature bois (bien que popularisée dans le grand public) ne répond pas aux exigences des projets à R+10, et connaît là ses limites.
Les futurs immeubles combineront sans doute plusieurs techniques bois, par exemple, les premiers niveaux pourront être réalisés en CLT, ou en PP (Poteaux-Poutres), quand le dernier étage pourra être construit en ossature bois. On pourra aussi combiner le bois aux autres matériaux (béton, acier…).

Au-delà des techniques de construction, l’UNIFA et le VIA, travaillent sur des aspects importants liés à la conception innovantes des espaces de vie, à une approche multidimensionnelle dans l’aménagement, afin d’offrir aux usagers des solutions de vie en adéquation avec leurs besoins.

L’ADIVBois a vocation à regrouper le plus grand nombre d’acteurs, pour animer ses 23 actions, et travailler au sein de 7 commissions (Communication, Projets et Territoires, Concours, Labellisation, Architecture technique, Design et Marketing, Technique, Réglementation, Économie et Transition énergétique, Environnement et Ressources). Il s’agit de construire des immeubles en bois, et non d’empiler un n-ième rapport. Ces immeubles ou bâtiments à vire, en bois, couvriront autant le secteur marchand que non marchand.

15 étages pour demain, et 30 étages pour après-demain, c’est le plan bois, et c’est une grande oeuvre collective.
C’est à la fois un enjeu de transition énergétique, en phase avec la loi de transition énergétique votée par l’Assemblée Nationale et un enjeu de business, avec un marché local, des entreprises implantées localement, et des emplois locaux. Et plus qu’un marché qui existerait déjà, il s’agit d’un marché qui s’ouvre, que l’on construit.

Pour participer au Plan Bois, vous trouverez plus d’information en allant sur le site d’ADIVBois :
http://www.adivbois.org
http://www.adivbois.org/rejoindre-le-plan

Ce vendredi 6 mars 2015, Bernard DELCAMBRE, ambassadeur du numérique dans le bâtiment, a remis le titre du BIM DECATHLON à l’équipe de l’École d’Architecture de Toulouse, qui a su le mieux utiliser la panoplie des outils BIM pour proposer une solution à la problématique posée de la rénovation d’un ensemble de logements sociaux, dans des conditions intéressantes et contraignantes pour tous les compétiteurs.

Quasiment ex-aequo, l’Ecole d’Architecture de Saint-Etienne, est passée très près de la récompense.

Le BIM DECATHLON organisé à l’initiative de ASTUS CONSTRUCTION, visait à la production du meilleur scénario pour rénover des bâtiments de 1957, en utilisant toute la puissance du BIM ou Maquette Numérique du Bâtiment en 3D, et à travers ce défi, à la démonstration de la puissance, de l’opérabilité et de l’intérêt du BIM. Accueillie au sein du BIM BUSINESS, espace d’exposition dédié au BIM, partie intégrante de BlueBat, le salon de la performance du bâtiment et de la construction durable, la remise du prix a été l’occasion d’un exposé passionné et passionnant sur la démarche BIM, son évolution, la législation, le cadre en matière de système d’information qui le sous-tend, sa diffusion de la conception vers la maintenance et la rénovation, en passant aussi par la phase construction (chantier) et industrialisation (pour les produits de construction), afin, par exemple, que tous les produits de construction soient disponibles sous une forme numérique standardisée, et inter-opérable entre différents acteurs, aux différentes phases de la vie d’un bâtiment, à toutes ses phases. Pour cela, il faudra travailler à la création de formats ouverts, et non imposés par quelques entreprises. D’ores et déjà, la loi de transition énergétique impose un carnet d’entretien numérique d’entretien. Ainsi, bientôt chaque bâtiment, chaque logement aura sa « carte numérique » permettant de connaître aisément tout l’historique qui lui est attaché.

Bepositive, le septuple salon bâtiment – bois – énergies de GL Events ouvre ses portes du 4 mars au 7 mars 2015, à Eurexpo, au service de la transition énergétique.
Septuple, car le salon est constitué de 7 salons, 5 + 2, 5 salons propriétaires (propriété de GL Events : BlueBat, Eurobois, EnR, Enéo, Flam’expo) et 2 salons partenaires (Energies Froid et Rexel Expo), ces salons étant complémentaires pour répondre à 3 objectifs :
1. accompagner la dynamique de la transition énergétique de manière transversale entre les 3 filières que sont le bois, le bâtiment et les énergies;
2. créer des opportunités de business;
3. apporter des réponses concrètes aux visiteurs.

Dans cette perspective, Bepositive dépasse le schéma traditionnel des salons, où les relations se nouent entre visiteurs et exposants, pour établir un véritable triangle relationnel, en stimulant les relations entre les visiteurs (de visiteurs à visiteurs), et entre exposants (d’exposants à exposants), relations qui sont la base de synergies plus diffuses, plus horizontales et créatrices de solutions pour tous et pour chacun.
Au service de ce positionnement, la salon devient une véritable place de marché, avec plus de 1000 exposants et marques, 65000 visiteurs professionnels, 100 conférences et 4000 participants, 20 animations, 126 innovations et nouveautés, la remise des Awards de l’innovation à 5 lauréats parmi 36 niminés, ainsi qu’une épreuve originale, le BIM Décathlon avec 6 écoles, et le village d ela transition énergétique de l’ADEME.

Hasard de l’actualité, la loi sur la transition énergétique a été votée la veille de l’ouverture du salon, rendant sa pertinence encore plus grande.

Plusieurs évolutions sont désormais à l’oeuvre pour Bepositive :
– internationalisation des exposants, du visitorat aussi;
– extension du salon vers l’international, avec des déclinaisons au Maroc (printemps 2016), et au Liban (septembre 2015);
– extension du salon vers des déclinaisons ou des renforcements sectoriels spécifiques, avec ExpoBioGaz à Paris (en juin 2015) et lancement de Batinov à Lyon (Eurexpo). Batinov devrait ainsi réunir plus de 5000 visiteurs et 150 exposants et marques du 6 au 8 avril 2016.

En présence d’une assistance considérable de spécialistes de la construction bois, assistance qui, ce jeudi 5 mars 2015, saturait largement l’espace Forum d’Eurobois, le « Coup de coeur du public » 2014 a été remis au projet de La Cité de la Musique de Romans-sur-Isère (Drôme). L’équipe du projet s’est déclarée particulièrement touchée par ce prix qui faisait suite à une inauguration ayant capté un très large et très nombreux public, ayant adhéré à la réalisation, avec beaucoup d’enthousiasme.

Ce prix clôturait la remise des prix aux lauréats du Palmarès Bois Rhône-Alpes, organisé par FIBRA (Filière Bois Rhône-Alpes) évènement qui devient annuel, et est le reflet privilégié de l’évolution des tendances de la construction bois, une double évolution, car elle concerne à la fois les initiateurs des projets et le type de réalisation. D’une part, les projets d’origine publique sont toujours majoritaires, mais les initiatives et réalisations privées sont plus nombreuses. D’autre part, de manière lapidaire, on passe des traditionnels chalets ou des maisons de style chalet, en zone rurale, à des bâtiments collectifs (habitat, service publics, tertiaire) à l’aspect contemporain, ou contemporain classique, en zone urbaine, ou semi-urbaine. Le palmarès 2014 témoigne de la diversité des réalisations, et de l’intérêt grandissant pour l’utilisation du bois, comme matériau de construction, seul, ou combiné avec le béton, et l’acier.

Les 8 lauréats
Le Galet à Reyrieux (Ain)
La Cité de la Musique de Romans-sur-Isère (Isère)
Eco-immeuble « Le Jardin de Jules » à Villeurbanne (Rhône)
Groupe scolaire Paul Chevallier à Rillieux la Pape (Rhône)
MJC Confluence à Lyon (Rhône)
Ecole élémentaire à Sainte-Hélène-du-Lac (Savoie)
Habitat groupé pour 3 familles à St Pierre d’Albigny (Savoie)
La Maison du Lac à Nances / Lac d’Aiguebelette (Savoie)

À cette occasion, FIBRA a commencé la diffusion de l’ouvrage « PALMARÈS BOIS RHÔNE-ALPES 2014 » où l’on retrouve les lauréats 2014, et aussi les participants, toujours plus nombreux et plus divers, à ce concours. Le choix des projets lauréats fût ainsi rendu très difficle, ainsi qu’en témoignait le président de l’Ordre des Architectes. Pour se procurer ce livre, riche d’informations sur les projets de construction bois, vous pourrez utilement passer commande à FIBRA (Téléphone : 04 78 37 09 66, info @ fibra.net).