Les allées du SIDO 2018, salon de l’internet des objets, des objets connectés, tenu à Lyon les 7 et 8 avril 2018, étaient très animées, et cela, sur une surface augmentée par rapport aux éditions précédentes.

Nous avons noté la présence d’une start-up lyonnaise, CAPSIX Robotics, qui mettra bientôt sur le marché un robot masseur. Son fondateur et président, François EYSSAUTIER, après 15 années passées dans l’industrie, a commencé par autofinancer son projet, dont l’idée lui est venue de manière complètement fortuite. Son produit que l’on pouvait voir à l’oeuvre sur le salon, est déjà l’objet d’un réel intérêt, notamment au Japon, et aussi en Europe, intérêt qui dépasse la simple curiosité.
Le robot masseur s’inscrit dans le cadre d’un besoin réel de soins à la personne, et permet de compléter le massage humain, grâce à la finesse des capteurs et logiciels développées par CAPSIX, ce qui permet de développer des gestes de massage appropriés et dosés selon les besoins. La base matérielle du robot, son « corps » qui est en fait un bras articulé est produit par KUKA, le fabricant allemand de robots. Une première levée de fonds a eu lieu, qui a dépassé les espérances du fondateur, et augure bien d’une seconde levée de fonds nécessaire à la phase de mise en production.

Dans la même perspective, la société HEASE Robotics, basée au BEL AIR CAMPS, de Villeurbanne, pépinière de jeunes pousses, a créé HEASY, robot kiosque à informations pour les espaces publics, et qui informera donc les passants, les clients, les collaborateurs, les utilisateurs, de manière autonome, dans la surface de contacts qui lui sera affectée. Il répond à un besoin très précis et à des marchés très bien identifiés, et déjà très intéressés par les services concrets que HEASY va apporter. Les précommandes sont déjà nombreuses, et la phase de production va démarrer avant la fin de 2018. Là encore, une première levée de fonds a rencontré un réel intérêt, et permet à HEASE d’être très optimiste pour la suite des opérations. Tout est parti d’un manque constaté par un professionnel de la communication et de l’évènementiel, qui a compris l’intérêt de déployer rapidement son offre sur le marché. À peine 2 ans après sa création, l’entreprise HEASE, va vendre ses robots.

Moins spectaculaire, mais tout aussi utile, PUP, est le scanner de poche le plus rapide du monde. Il a été conçu par un ingénieur, ayant aussi remarqué l’existence d’une niche de besoins non couverts par l’offre existante. Les précommandes sont déjà nombreuses, complètement en phase avec le business plan. L’intérêt de ce type de scanners réside principalement par la qualité de la définition des scans réalisés, et par la possibilité de les retransmettre, de les partager immédiatement, car la solution est pensée pour communiquer.

Sublimis Paris a démarré sa campagne de crowdfunding et a déjà pu atteindre 60% de son objectif de levée de fonds pour financer la seconde partie de son démarrage.
Sublimis propose des maillots de bains basés sur 5 grands types de morphologie, A-V-X-H-O, qui permettent à chaque femme de trouver des maillots les mettant en valeur, sans les obliger à passer par une surabondance de régimes.

Les deux créatrices, Clémence et Clarisse, se complètent merveilleusement. Clémence, diplômée de l’EM Lyon (Ecole de Management de Lyon / Lyon Business School) s’occupe de la stratégie commerciale, et Clarisse, diplômée en stylisme/modélisme d’Esmod Paris avec une spécialisation en bain, et en Master 2 de communication de la mode, conçoit et réalise les modèles de maillots de bain.
Clémence et Clarisse choisissent ensemble les modèles à créer, les matières premières, et les fournisseurs.

Depuis un an et demi, Sublimis s’est autofinancé. Achats de matières premières, stand au salon MODE CITY en juillet 2016, premier shooting… tout a été financé sur fonds propres à hauteur de 20 000 euros.

La levée de fonds visant une collecte de 10 000 euros servira à financer une partie des matières premières, le site internet, la production, et le shooting de la collection.

Il ne vous reste que dix jours pour participer à une première vague de financement de cette entreprise qui vise à changer la vision de la Mode, en s’adaptant à chaque type de beauté féminine, sans imposer aux femmes un moule unique et inatteignable.